Fukushima : le début de la catastrophe, c'est maintenant
La crise économique européenne, les présidentielles en France, il n'en faut pas plus pour que nous en oubliions la catastrophe de Fukushima de mars 2011. Pourtant, la crise est loin d'être terminée, c'est même tout le contraire. TEPCO ajoute à la malchance ses boulettes et le risque d'assister à une catastrophe sanitaire majeure, loin d'être écarté, devient petit à petit une effrayante réalité.
La crise économique européenne, les présidentielles en France, il n'en faut pas plus pour que nous en oubliions la catastrophe de Fukushima de mars 2011. Pourtant, la crise est loin d'être terminée, c'est même tout le contraire. TEPCO ajoute à la malchance ses boulettes et le risque d'assister à une catastrophe sanitaire majeure, loin d'être écarté, devient petit à petit une effrayante réalité. Comme il est de coutume dans ce genre de crise, ce n'est pas sur le gouvernement que la population peut compter.
Il y à peine 4 jours, le 24 avril dernier, la chaine d'information japonaise ANN News diffusait un très inquiétant reportage sur la situation de la piscine à combustibles usés du réacteur 4 de la centrale de Fukushima. Cette information n'a tout simplement pas du tout été relayée par les média français, et très peu de média européens. Voici le reportage en question (en japonais).
La situation est très critique attendu que cette piscine à combustibles usés, des matériaux très hautement radioactifs dont un contact de seulement 10 minutes suffirait à tuer une personne, est pleine. Ces matériaux accusent une radioactivité au Cesium 137 dans des proportions 10 fois supérieures et pour des quantités de matériaux 85 fois supérieures à ce que nous avons connu au coeur de la catastrophe de Tchernobyl. Dans ce contexte, le traitement de l'information par les chaînes de télévision locales a de quoi faire froid dans le dos, comme en...