Journal d'investigation en ligne

Dossier : Amesys : 12 ans et 4 mises en examen

Le début de nos révélations sur Amesys, qui a -entre autres- vendu des outils d'interceptions massives du trafic internet libyen à Kadhafi, remonte au 22 février 2010. Le début d'une très longue saga. Le 22 juin 2021, ont été annoncées quatre mises en examens de patrons historiques de cette entreprise pour « complicité d’actes de tortures ». Voici une sélection de quelques articles qui ont fait date dans la Saga Amesys sur Reflets.

Amesys, DGSE, DRM, et si...

Le 16 juin 2012, Reflets évoquait un projet Eagle en France. Il porte en interne, chez Amesys, le petit nom suivant : EAGDLP1101. Aucun journal n'a repris cette information. Lorsque des députés ont posé des questions aux gouvernements, Fillon ou Ayrault, les réponses ont été les mêmes : circulez, il n'y a rien à voir. C'est fort dommage.

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par Antoine Champagne - kitetoa

Amesys, réfugiée politique aux Emirats Arabes Unis ?

Depuis quelques mois, les journalistes qui suivent l'AmesysGate sont au courant. Mais l'enquête est longue et difficile. Stéphane Salies, le nouveau propriétaire de la technologie Eagle via un tour de passe passe organisé par Philippe Vannier, le patron de Bull... Ah, merde, non... on commençait trop sérieux. Reprenons autrement... C'est l'histoire d'un mec... Y fait un truc qu'il veut pas qu'on le sache... T'as tous les journalistes qui cherchent à savoir quoi.

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par Antoine Champagne - kitetoa

Bull vend Eagle... à un actionnaire de Crescendo, qui est l'actionnaire principal de... Bull

Début mars 2011, Bull annonçait  avoir "signé un accord d'exclusivité pour négocier la cession des  activités de sa filiale Amesys relatives au logiciel Eagle, destiné à  construire des bases de données dans le cadre d'interception légale sur  internet". La vitrine française de l'informatique percevait désormais comme une épide dans le pied son activité d'interception du trafic IP, celle-là même qui avait permis la fusion Bull Amesys.

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par Antoine Champagne - kitetoa

EAGLE et le sombre tour de passe-passe d'Amesys

Quoi de plus cynique qu'un marchand d'armes ? Un marchand d'armes électroniques... On savait qu'Amesys comptait en son sein de grands comiques. On se doutait aussi que nos grands comiques n'allaient pas passer une annonce sur le Bon Coin pour refourguer Eagle. Nous connaissons depuis un petit moment le nom du mystérieux acquéreur supposé d'Eagle.

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par bluetouff

Testé et approuvé : on peut transformer un PS en une UMP avec un baril d'Amesys

François Hollande a été élu sur un slogan intéressant : "le changement, c'est maintenant". Après cinq années de décomplexitude, de lâcher prise total dans la pratique d'une politique de clan, la promesse d'une salutaire (ré)inversion des valeurs, sonnait comme une douce mélodie aux oreilles des démocrates. Bien entendu, chacun (sauf les naïfs, mais ils peuvent être nombreux) savait que François Hollande ne changerait pas tout. Au mieux avait-on un mince espoir... Cela ne pouvait pas être pire.

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par Antoine Champagne - kitetoa

#LesDix : choisis ton camp camarade !

Le 15 mars 2012, Reflets s'interrogeait benoitement sur les motivations des dix salariés qui oeuvrent au développement et à l'installation d'Eagle dans des pays pour le moins peu amis du concept des Droits de l'Homme. Eagle est en effet installé à Doha, Rabat, Tripoli, on en passe... Ah, oui, n'oublions pas la France.  On y reviendra.

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par Antoine Champagne - kitetoa

Amesys : l'étonnante prise de contrôle de Bull

La plainte de la FIDH qui est à l'origine de l'ouverture d'une information judiciaire visant Amesys pour  complicité d'actes de torture replace Bull sous les feux de la rampe.

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par Antoine Champagne - kitetoa

#Amesys : Qosmos invité malgré lui chez Kadhafi, les explications d'Eric Horlait

Quand Eric Horlait de l'université Pierre et Marie Curie vient expliquer au LIP6, dont il est l'ancien directeur, comment les contenus des correspondances de scientifiques se sont retrouvés dans une proposition commerciale d'Amesys en Libye, on apprend beaucoup, beaucoup de choses. Vous allez découvrir dans cet enregistrement, fait de façon clandestine, très récemment lors d'une réunion de crise, pas mal d'éléments intéressants. L'affaire remonte à 2004.

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par bluetouff

#Amesys : #LesDix qui font les 0,5%

Depuis un an, Reflets a pas mal disserté sur Amesys et ses différents marchés. L'installation d'un système d'écoute globale de la population en Libye, bien entendu, mais aussi au Maroc où Amesys a vendu une installation qui coûte, à l'achat par ServiWare, la filiale de Bull, quelque 2 millions de dollars. Tout ça pour chasser les pédophiles, comme l'a indiqué le directeur commercial d'Amesys lors d'une interview télévisée.

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par Rédaction

Amesys : vendeur d'armes numériques décomplexé

Demain soir, Canal Plus diffusera un reportage de Paul Moreira sur les vendeurs d'armes numériques. Quelques extraits ont été mis en ligne. retenons pour l'instant celui qui diffuse la parole officielle d'Amesys. Vous vous attendiez à des excuses ? Vous allez en avoir. L'étonnant "directeur commercial" d'Amesys, Bruno Samtmann, récidive. Dans sa première apparition publique, il expliquait à une journaliste télé que le "logiciel" Eagle© servait à traquer les terroristes et les pédophiles.

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par Antoine Champagne - kitetoa

Radio : Reflets parle de la surveillance

(Do You Hack Me, l'émission de radio dédiée au hacking et aux hackers a réuni deux membres de Reflets, Bluetouff et Jet Lambda autour du micro, pour une émission intitulée : "Surveillance globale : la fin de la démocratie ?") Une heure de discussion qui reprend les affaires Amesys, Qosmos, l'état du DPI en France, l'avenir de ces technologies dans nos démocraties, ACTA… Somme-nous déjà dans une pseudo-démocratie qui organise la surveillance massive des citoyens ?

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par Rédaction

Le jour où Nicolas Sarkozy a décoré de la Légion d'Honneur le dirigeant d'Amesys

On le savait depuis longtemps déjà "la légion d'Honneur, c'est plus ce que c'était  ma bonne dame". On la file vraiment à n'importe qui. L'offrande présidentielle est depuis quelques temps déjà (Nicolas Sarkozy n'a rien inventé sur ce coup), distribuée aux copains, aux personnes avec lesquelles on a envie de se faire tirer le portrait parce qu' "avant un scrutin ça fait cool », ou tout simplement, à des gens qui ont par le passé rendu quelques petits services.

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par bluetouff

Maroc : Le meilleur ami de la France se met au DPI grâce à Amesys, la filiale de Bull

Ces temps-ci,  la France exporte les droits de l'homme à un rythme un peu moins soutenu  que ses systèmes de surveillance. Amesys, filiale de Bull, avait été prise la main dans  le sac avec son centre d'écoute globale à Tripoli. Une journaliste du Wall Street Journal qui pensait visiter un centre de détention dans la capitale libyenne avait en fait découvert un QG d'écoute de la population mis en place par cette société française, ayant pris le contrôle de Bull via son président.

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par Rédaction

Et si... on était tous libyens ?

Parmi les zones d'ombre qui subsistent sur l'affaire de la vente d'un système de surveillance global à la Libye, il y a la présence en territoire libyen de la Direction du Renseignement Militaire évoquée par le Canard Enchaîné. Puis c'est regardant une carte des câbles sous-marin qui constituent le gros du trafic sur Internet que la rédaction de Reflets a connecté un neurone.

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par Rédaction

Qatar : Le Finger tendu bien haut d'Amesys

On croyait avoir tout vu avec Amesys et son centre d'écoute global en Libye. La société française avait installé un GLINT et sa solution EAGLE à Tripoli, avec l'aide de la Direction du renseignement militaire (DRM) et l'aval du gouvernement français, histoire de permettre à Mouammar Kadhafi de surveiller sa population, d'arrêter les opposants et accessoirement de les torturer ou les tuer. La Libye a très probablement servi de lieu de bêta testing.

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par Rédaction

Amesys : le lourd poids du secteur militaro-industriel

Pour un peu plus de 100 millions d’euros, Bull a racheté Amesys. Jusque là, tout est logique. Un mastodonte de l’informatique française reprend une petite société spécialisée. Ce qui est plus étrange, c’est que peu après, Amesys, via son président, reprend Bull. On imagine aisément qu’une telle prise de participation ne s’est pas faite sans l’accord du gouvernement français.

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par Rédaction

Oh... Le Wall Street Journal retrouve Amesys, filiale de Bull, en Libye

Le 31 mai dernier, Reflets vous présentait les gros ordinateurs souhaités par le député Jacques Myard pour civiliser les Internets :  le GLINT, d’Amesys. Nous évoquions à demi mot la présence d'Amesys dans quelques pays dirigés par des dictateurs. Ce papier faisait partie d'une série sur le Deep Packet Inspection, une technologie qui a (en gros) deux utilisations possibles : la gestion du trafic sur les réseaux des opérateurs et, la surveillance des opposants par des dictatures.

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par Antoine Champagne - kitetoa

Deep Packet Inspection : il suffit de mettre des gros ordinateurs... les chinois l'ont bien fait

Quand le camarade député Jacques Myard nous avait proposé en 2009 de nationaliser Internet, ses propos nous avaient parru tellement crétins, qu'il était difficile d'imaginer que moins de deux années plus tard, nous aurions à revenir sur ces tirades surréalistes. Ces histoires de chevaux de Troie qui pouvaient se réveiller du jour au lendemain et déclencher un cyber apocalypse semblaient être un sujet de préoccupation très sérieux pour monsieur Myard.

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par bluetouff