Dix questions au gouvernement du changement de maintenant #oupas
Historiquement et dans l’imaginaire populaire, la gauche défend les Droits de l’Homme. Un esprit naïf aurait donc pu imaginer que l’arrivée de François Hollande, dont le slogan de campagne était, qui plus est, « Le changement, c’est maintenant », allait mettre un terme au développement hystérique du commerce des « armes » numériques, ces solutions à l’échelle d’un pays, qui permettent de mettre toute une population sous surveillance.
Historiquement et dans l’imaginaire populaire, la gauche défend les Droits de l’Homme.
Un esprit naïf aurait donc pu imaginer que l’arrivée de François Hollande, dont le slogan de campagne était, qui plus est, « Le changement, c’est maintenant », allait mettre un terme au développement hystérique du commerce des « armes » numériques, ces solutions à l’échelle d’un pays, qui permettent de mettre toute une population sous surveillance.
Qu’il soit de type démocratique, qu’il s’agisse d’un Etat policier ou d’une dictature sanglante, le concept même d’outil de surveillance massive est une incongruité.
Les petites affaires d’Amesys en Libye et ailleurs, celles de Qosmos en Syrie, sont une insulte au nécessaire humanisme. Alors le changement dans ce domaine, il est où ?
Amesys poursuit ses petites affaires dans des pays douteux sur le plan des Droits de l’Homme (il n’y a qu’eux pour acheter une solution globale).
Après le scandale de la vente d’outils d’optimisation de la répression sanglante en Libye, Nous aurions pu espérer la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, d’une « mise sous surveillance » du business d’Amesys.
Rien de tel.
L’entreprise continue de faire ses petites affaires.
Un gouvernement un tantinet partie prenante
Quant au gouvernement, ça lui « en touche une sans faire bouger l’autre », comme disait Jacques Chirac. D'autant qu'en France, la perméabilité entre le secteur militaro industriel et l'Etat est énorme.
Reflets a...