Dis, Reflets, pourquoi c'est dangereux le DPI ? Tu me fais un dessin ?
Certains pensent que Reflets fait une fixette sur le Deep Packet Inspection, cette technologie permettant de mettre sur écoute tout un pays d'un coup de baguette magique et que le France vend si bien à des dictatures et des Etats policiers. C'est possible. Mais il y a une raison à cela. Amesys a bêta-testé son outil en Libye. Qosmos aurait bien voulu le faire en Syrie. Les deux entreprises ont développé leurs outils avec les fonds récoltés sur la vente à la Libye et la Syrie, respectivement.
Certains pensent que Reflets fait une fixette sur le Deep Packet Inspection, cette technologie permettant de mettre sur écoute tout un pays d'un coup de baguette magique et que le France vend si bien à des dictatures et des Etats policiers. C'est possible. Mais il y a une raison à cela. Amesys a bêta-testé son outil en Libye. Qosmos aurait bien voulu le faire en Syrie. Les deux entreprises ont développé leurs outils avec les fonds récoltés sur la vente à la Libye et la Syrie, respectivement. Et en France ? Ah, en France, c'est différent mon bon Reflets. Détends-toi, nous sommes une démocratie et les écoutes sont encadrées. Il y a la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), tant vantée par le député PS du Finistère et président de la Commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas. Il faut le redire, et Jean-Jacques Urvoas n'a eu de cesse de le répéter au moment du vote de la Loi de programmation militaire, ici, dans le pays des Droits de l'Homme, il n'y a pas de Big Brother. C'est une rumeur, affirmait un peu partout le député.
Bien entendu, ces déclarations de Jean-Jacques Urvoas, c'était au tout début de la pluie de documents d'Edward Snowden. Ce qui était un peu audacieux de sa part d'ailleurs, car, comme le bon sens près de chez vous qui caractérise votre serviteur le laissait supposer, le député a rapidement été assez ridicule. D'une part, ce que nous savons sur Amesys et Qosmos...