Deep Packet Inspection : les utilisations du DPI #eg8
Article 226-15 du code Pénal : « Le fait, commis de mauvaise foi, d’ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d’en prendre frauduleusement connaissance, est puni d’un an d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende.
Article 226-15 du code Pénal : « Le fait, commis de mauvaise foi, d’ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d’en prendre frauduleusement connaissance, est puni d’un an d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende.Est puni des mêmes peines le fait, commis de mauvaise foi, d’intercepter, de détourner, d’utiliser ou de divulguer des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications ou de procéder à l’installation d’appareils conçus pour réaliser de telles interceptions. »
Plusieurs dizaines de cas d'utilisations de l'inspection en profondeur de paquets, correspondant à des usages professionnels, sont identifiables. Nous n'allons pas tous les énumérer et les commenter, nous ne nous attarderons que sur ceux apportant des éléments de réflexion que nous avons trouvé pertinents dans le cadre de nos recherches sur le caractère intrusif de ces technologies. Notez, encore une fois, qu'il y a des utilisations utiles et responsables du Deep Packet Inspection. Cependant, vu les possibilités de ces outils (oui, ce sont bien des armes) et au regard de l'absence d'encadrement juridique de certaines utilisations qui en sont faites, nous considérerons que toute utilisation du DPI dépassant le cadre du strict bon fonctionnement du réseau et hors cadre légal (lawful interception), doit être proscrite, ou très étroitement...