Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking
par Antoine Champagne - kitetoa

Coucou... Tu veux voir mon gros Armageddon ?

Reflets ne peut (malheureusement) pas être partout (j'y reviendrai dans un prochain article) et pendant que nous nous occupions du DPI en Syrie et en Libye, nous avons négligé l'économie qui continue de faire des blagues. Ces derniers jours, les bourses ont replongé durement, les banques sont au plus mal, la peur revient et les politiques continuent de marteler que #toutvanbien. Eh bien non, justement, tout ne va pas bien.

Reflets ne peut (malheureusement) pas être partout (j'y reviendrai dans un prochain article) et pendant que nous nous occupions du DPI en Syrie et en Libye, nous avons négligé l'économie qui continue de faire des blagues. Ces derniers jours, les bourses ont replongé durement, les banques sont au plus mal, la peur revient et les politiques continuent de marteler que #toutvanbien.

Eh bien non, justement, tout ne va pas bien. Et honnêtement, Reflets ne voit que deux solutions dans un avenir plus ou moins proche. Et une seule sur le long terme.

On ne va pas refaire ici toutes les démonstrations déjà effectuées dans d'autres papiers sur ce sujet. Partons du principe que vous avez suivi les épisodes précédents sur Reflets.

C'est amusant hein, depuis la grosse crise d'il y a quelques semaines, ça allait un peu mieux (ou un peu moins mal, selon comment on voit les choses). Les journalistes titraient dont sur le "rebond", le "retour au calme", etc. Se contentant de regarder la situation au jour le jour et d'en rendre compte sans tenter la moindre prospective. Pourtant, la prospective, sur ce sujet, s'est d'une simplicité désarmante.

A court termes, deux solutions :

1) les politiques admettent la réalité. C'est foutu, l'Europe est en faillite sur tous les plans (économique et politique). Il faut en tirer les conséquences.

2) Les politiques ne peuvent (veulent?) admettre la réalité. Ils sortent 200 lapins de leurs chapeaux pour tenter de sauver les meubles. 200 tout petits lapins parce qu'ils n'ont pas les moyens d'en sortir un gros. Et chaque petit lapin aura une durée d'efficacité très courte. D'où la nécessité d'autant de petits lapins.

A long terme, une seule issue.

Le bordel généralisé.

Non il ne sera pas possible de sortir de la crise financière mondiale et plus particulièrement de la crise de la dette souveraine sans que l'économie ne subisse un fort ralentissement (c'est un euphémisme). Ce qui aurait bien entendu pour effet d'aggraver la crise de la dette souveraine et ainsi de suite. Il n'est pas beau le cercle vicieux ?

Les politiques peuvent toujours tenter de retarder le moment où, comme lors d'une explosion contrôlée l'immeuble "Economie mondiale" s'écroulera sur lui même, ce moment arrivera. Préparez-vous à devenir cannibales parce que ce jour là, on ne va vraiment pas rigoler.

En attendant, à chaque petit lapin sorti du chapeau, les journaux continueront de parler de "rebond" ou de "retour au calme". Et nous, on continuera, en vain, de tirer la sonnette  d'alarme.

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