#Copwatch : mais c'est qu'il y croit le bougre !
Claude Guéant est un homme de conviction. Enfin c'est surtout un homme qui arrive à se convaincre tout seul que la décision du tribunal des référés de Paris va pouvoir être appliquée et que tout le foin fait autour de ce site sera sans conséquence pour les fonctionnaires qu'il prétend défendre. On pourrait presque trouver ça comique de la part du ministre si son tintamarre médiatique n'était pas devenue la première source de préjudice dans cette affaire.
Claude Guéant est un homme de conviction. Enfin c'est surtout un homme qui arrive à se convaincre tout seul que la décision du tribunal des référés de Paris va pouvoir être appliquée et que tout le foin fait autour de ce site sera sans conséquence pour les fonctionnaires qu'il prétend défendre. On pourrait presque trouver ça comique de la part du ministre si son tintamarre médiatique n'était pas devenue la première source de préjudice dans cette affaire. En offrant une telle visibilité médiatique à Copwatch, Claude Guéant a provoqué un "effet Streisand" dont les premières victimes sont les fonctionnaires de police dont l'identité est révélée sur ce site... en bref, tout le contraire de ce qu'il claironne dans la presse... étrange... pourtant Claude Guéant n'a pas pour réputation d'être la moitié d'un con.
La demande initiale ne portait que sur certaines pages, seul hic, le site est accessible en HTTPS, ce qui implique qu'un filtrage ciblé des pages n'est techniquement pas faisable. Le tribunal des référés de Paris a donc ordonné le blocage complet du site... c'est là qu'on va commencer à rigoler.
Soyons clairs sur un point : Reflets ne cautionne pas les méthodes utilisées par Copwatch et pointe du doigt le décalage entre l'initiative américaine visant à prévenir les abus des forces de l'ordre, et l'initiative française qui donne dans la délation haineuse, mettant en...