Comment nos existences ont été industrialisées
Le gouvernement de l'Europe, s'il n'existe pas en tant que tel, est pourtant une réalité. Nos existences sont de plus en plus modelées par des lois, règles, normes, issues des préconisation de la Commission européenne, validées par le Parlement européen, puis appliquées par les Parlements nationaux. Ce constat, en tant que tel, n'aurait rien de très inquiétant si les effets de ces changements étaient positifs.
Le gouvernement de l'Europe, s'il n'existe pas en tant que tel, est pourtant une réalité. Nos existences sont de plus en plus modelées par des lois, règles, normes, issues des préconisation de la Commission européenne, validées par le Parlement européen, puis appliquées par les Parlements nationaux. Ce constat, en tant que tel, n'aurait rien de très inquiétant si les effets de ces changements étaient positifs. Nous pourrions imaginer des pays membres de l'UE dont les habitants seraient mieux soignés, mieux éduqués, mieux payés, avec de meilleurs services publics que cela ne l'était avant la mise place du traité de Maastricht.
Nous pourrions vivre dans une Europe plus joyeuse, pleine d'entrain, dynamique, avec un foisonnement d'initiatives, dont le rayonnement culturel serait important, bref, un vieux continent, qui, grâce à son marché unique, sa monnaie unique, ses institutions modernes, son modèle social, permettraient à ses population de "mieux vivre", c'est-à-dire, améliorer leur condition.
Bien entendu, personne n'est en mesure d'effectuer un tel constat aujourd'hui : 22 ans après le fameux traité d'union économique et monétaire, l'Europe va bien plus mal qu'alors. Surtout du côté des ex-empires coloniaux, à l'ouest. Du point de vue des populations, il s'entend, et du côté des structures censées les protéger, les aider,...