Changer la société : le hacking pour modèle
(parce que de nombreux commentaires renvoient une forme d'impuissance, de pessimisme fort compréhensible face aux constats politiques et économiques développés ici-même, il est important d'amener aussi des aspects constructifs et positifs à toute cette histoire. Les crises sont facteurs de création, de liens et d'inventivité puisqu'elles forcent à compenser les difficultés inhérentes qu'elles génèrent.
(parce que de nombreux commentaires renvoient une forme d'impuissance, de pessimisme fort compréhensible face aux constats politiques et économiques développés ici-même, il est important d'amener aussi des aspects constructifs et positifs à toute cette histoire. Les crises sont facteurs de création, de liens et d'inventivité puisqu'elles forcent à compenser les difficultés inhérentes qu'elles génèrent. Il est possible de hacker la société, à son échelle individuelle, et avec un mouvement de ce type de plus en plus partagé par le plus grand nombre, de faire basculer un peu les choses, voir beaucoup.)
Pour les plus jeunes, les moins de 25-30 ans, certains modes de fonctionnement sont quasiment inconnus. Par exemple, les trois ou quatre gugus qui entourent un capot ouvert de voiture avec tout un tas de clés, de tournevis et autres canettes de bière autour et qui passent plusieurs journées à réparer l'engin. Voir à fabriquer une chèvre en bois, installer une chaîne avec une poulie dessus, sortir la bête et l'ouvrir, pour en changer par exemple le disque d'embrayage.
Enfin, bref, il fut une époque où pas mal de monde bidouillait les voitures, mais pas seulement. A une époque pas si lointaine (il y a 20 ans) l'auteur de ces lignes construisait sa maison à partir de matériaux de récupération ou piochés dans la nature : le résultat du hack de l'habitat en question fut un coût de quelques milliers de francs, avec autonomie complète en eau...