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par Rédaction

L’informatique, pièce maîtresse de la fraude électorale «style Honduras»

A l'heure des élections 2.0, la fraude électorale «style Honduras» s'avère aussi manifeste que difficile à prouver. Le scrutin présidentiel hondurien a fait l'objet d'une usurpation informatique presque parfaite, qu'une partie de la communauté internationale a finalement refusé de cautionner.

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Les élections « estilo Honduras ». L'expression est connue en Amérique latine et au-delà, tant les plaintes pour fraude et irrégularités sont coutumières des processus électoraux, dans le petit pays d'Amérique centrale qui a donné naissance au terme de «république bananière». Les grands titres de presse, dans la capitale Tegucigalpa, en font une affaire d'auto-estime pour la nation dans son ensemble. Aux yeux du quotidien national El Heraldo, les élections parlementaires de 1957 - qui ont vu des militaires s'immiscer massivement dans les bureaux de vote et distribuer des coups de crosse de fusil pour l'exemple – ont été une«honte nationale»qui ont « mis à nu » le pays devant la communauté internationale.

 

Que retenir donc de la fraude électorale survenue pendant et après le scrutin présidentiel du 26 novembre 2017, reconnu par les Etats-Unis et l'Espagne, mais dont l'Organisation des Etats américains (OEA) a demandé l'annulation ?

L'ordre de faire planter le serveur

Près d'un million de personnes avaient déjà battu le pavé sous les cris de « JOH dehors! ». Et plus de 16 manifestants avaient déjà perdu la vie dans les interventions à balles réelles de la police militaire de l'ordre public (PMOP) quand soudain, un magistrat du Tribunal suprême électoral (TSE) a décidé de parler. Et de donner raison à toutes ces personnes persuadées du fait que la population, en réalité, a largement voté contre Juan Orlando...

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