Amesys : enquête sur la mise sur écoute de 5 millions de terroristes pédophiles libyens
C'est une surprise. Une bonne surprise. Ce n'est certes pas encore une victoire, mais la justice va peut-être pouvoir faire son travail. Nous apprenons aujourd'hui par le biais d'un communiqué de presse de la FIDH, repris par le Figaro, que la cour d'appel de Paris a ordonné la poursuite de l'enquête pour complicité de torture en Libye à l'encontre d'Amesys, filiale du groupe Bull. La plainte conjointe de la FIDH et de la LDH date d'octobre 2011.
C'est une surprise. Une bonne surprise. Ce n'est certes pas encore une victoire, mais la justice va peut-être pouvoir faire son travail. Nous apprenons aujourd'hui par le biais d'un communiqué de presse de la FIDH, repris par le Figaro, que la cour d'appel de Paris a ordonné la poursuite de l'enquête pour complicité de torture en Libye à l'encontre d'Amesys, filiale du groupe Bull.
La plainte conjointe de la FIDH et de la LDH date d'octobre 2011. Il aura donc fallu plus d'un an de procédure pour que la justice donne son feu vert à une enquête sur ce qu'il convient d'appeler une affaire d'État. Une affaire d'État car il s'agit bien là d'un contrat de gouvernement à gouvernement dont le commanditaire et maitre d'oeuvre libyen, Abdallah Al Senoussi n'était pas un inconnu. Ni pour Amesys, ni pour la justice française, ni pour la Cour pénale Internationale. Amesys est responsable d'avoir dealé avec un terroriste notoire, condamné en France par contumace pour actes de terrorisme et recherché par la Cour Pénale Internationale.
Cinq victimes libyennes se sont portées partie civile et demandent à être entendues sur les conditions dans lesquelles elle ont été identifiées, arrêtées et torturées par le régime libyen, et tout ça grâce au petit jouet que Reflets avait été le premier à vous dévoiler.
Rappelons que le système vendu par la société française, par...