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Édito
par Antoine Champagne - kitetoa

Alors comme ça, tu nous observes, tu nous lis...?

Il semble bien que ce soit vrai, ami lecteur. Tu nous lis régulièrement. Et tu es nombreux. Légion, si j'osais. Tu nous lis et tu as comme une petite voix qui te dit :"oh, mais merde à la fin, ils passent leur temps à nous annoncer la fin des temps.  Ils ne seraient pas un peu complotistes ?" Mais si, bien sûr, nous sommes complotistes. En ce sens que nous verbalisons des choses que peu de monde veut verbaliser.

Il semble bien que ce soit vrai, ami lecteur. Tu nous lis régulièrement. Et tu es nombreux.

Légion, si j'osais.

Tu nous lis et tu as comme une petite voix qui te dit :"oh, mais merde à la fin, ils passent leur temps à nous annoncer la fin des temps.  Ils ne seraient pas un peu complotistes ?"

Mais si, bien sûr, nous sommes complotistes.

En ce sens que nous verbalisons des choses que peu de monde veut verbaliser. Car les dire, les affirmer, leur donner du sens, c'est rompre un statuquo, un oeil du cyclone protecteur. C'est surtout ouvrir la voie à la réalisation de ces choses. Et il faut bien l'avouer, nombreux et puissants sont ceux qui ne veulent pas qu'elles se réalisent.

Lorsque des informaticiens talentueux  - #oups- (pour ne pas dire des hackers, des pirates, des Anons, des... whatever) prennent pour cible des militaires, des services secrets, des entreprises, ils se trompent de cible. Pourquoi dire cela ? Parce que nos sociétés ne bougent désormais qu'avec un seul moteur : la finance. Les politiques ont déserté et ont prêté allégeance à ce pouvoir mal défini.

Faisons la courte. Il paraît que c'est à la mode d'écrire court sur Internet.

En tapant sur les gouvernements, les militaires, des entreprises, rien ne changera. Eux aussi sont légion. Un qui tombe ? Des centaines qui sont toujours là, avec le même agenda. Vous manger. La finance est composé de centaines de jeux à somme nulle. En d'autre termes, si l'un gagne, c'est que quelqu'un, quelque part perd. Celui qui perd, c'est vous. Pas eux.

Dans les mois à venir, peut-être les années si rien n'est verbalisé par "les marchés" et les politiques, le monde que nous connaissons va changer drastiquement. Ici, chez Reflets, nous savons ce que nous faisons pour tenter de changer un peu le cours de l'Histoire. Rien ne dit que nous y parviendrons.

Mais toi, ami lecteur, que fais-tu pour éviter le pire ?

Dans quelques semaines, quelques mois, quelques années, la profondeur de la crise économique qui touche l'ensemble de la planète sera verbalisée. Les phrases toutes faites des Marios et de leurs amis cesseront définitivement d'avoir le moindre sens auprès des populations.

Fini donc les "we will do whatever it takes” to save the euro, les #toutvabien, les on gère, les l'euro est désormais sauvé, les la sortie d'un pays de l'Union n'est pas une option, les défaut, ne fait pas partie de notre vocabulaire. Tout ces mensonges qui ne visent qu'à gagner du temps (et le temps c'est de l'argent) ne tiendront plus. Quelqu'un finira par dire ce qui est. Les chiffres sont têtus et le fait de nommer la  profondeur réelle de cette crise lui donnera pleinement vie. Du jour au lendemain. De la même manière que l'Irlande, la Grèce ou l'Espagne se sont retrouvés du jour au lendemain dans une situation "intenable" qu'ils démentaient tous quelques heures avant.

A ce moment, il sera trop tard.

Qu'aurons-nous fait pour l'empêcher ?

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